Le soufisme en islam – une voie de lumière et d’équilibre

Le soufisme (at-taṣawwuf) est une quête intérieure vers la sincérité dans l’adoration, l’intimité avec Allah, et le raffinement du cœur.

Il nous enseigne à nous détacher de l’amour excessif du monde, et à nous habiller des vertus prophétiques telles que :

• le zuhd (détachement)

• l’humilité

• la patience

• la sincérité

• l’amour d’Allah

• la confiance en Dieu (tawakkul)

ses valeurs fondamentales sont pleinement enracinées dans la révélation :

« A réussi, certes, celui qui purifie son âme, et est perdu, certes, celui qui la corrompt. »

(Sourate Ash-Shams, 91 : 9-10)

« N’est-ce pas par le rappel d’Allah que les cœurs se tranquillisent ? »

(Sourate Ar-Ra‘d, 13 : 28)

 Les fondements du soufisme sunnite :

Les grands maîtres comme al-Junayd, al-Ḥasan al-Baṣrī, ʻAbd al-Qādir al-Jīlānī ou Ibn ʻAṭā’ Allāh  Le khoudboû Maktoum Wa barzakhoul makhtoum Abil Abbass nadjl mouhammadine Mohammed cheikhna Ahmed Tidiany  cheikhal hadj oumar Al Foutiyou et leur Khalif et missionnaire Cheikh Seydil Hadi Malick ibn Ousmane ont bâti le soufisme authentique sur :

1. Le Coran et la Sunna

2. La compagnie des pieux

3. Le souvenir d’Allah (dhikr) et la repentance

4. La purification de l’âme et l’abandon de l’ostentation

La clé : science + foi + humilité

Le véritable cheminement vers Allah consiste à réunir la science religieuse, une foi sincère, et une profonde humilité.

Car celui qui apprend sans purifier son cœur risque l’orgueil, et celui qui suit la spiritualité sans science peut se perdre.

Le Prophète ﷺ a dit :

« Allah ne regarde ni vos corps ni vos visages, mais Il regarde vos cœurs et vos œuvres. »

(Muslim)

Et il a dit encore :

« Il y a dans le corps un morceau de chair : s’il est sain, tout le corps l’est. Et s’il est corrompu, tout le corps est corrompu. C’est le cœur. »

(al-Bukhari et Muslim)

Pour conclure 

Le soufisme véritable est un chemin de purification, de rappel, de discernement, qui ne cherche pas à dominer les autres, mais à se dominer soi-même.

 Celui qui étudie la religion sans se purifier devient dur et sec.

Celui qui se purifie sans science s’égare.

Mais celui qui réunit les deux atteint son âme est enfin prêt pour atteindre l’objectif recherché 

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